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français,  Lecture

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1. La boite à objets:

Peux-tu me montrer l’objet où tu entends « ch »

-Son en attaque

-Son final

Quand il commence à comprendre le principe, on passe à la suite.

2.  Correspondance graphe-phonétique et encodage

==> Les sons-voyelles codés par une lettre

 ==> Les sons-voyelles codés par un digramme

==> Les sons- consonnes par une lettre

==> Les sons-consonnes par un digramme

35 graphèmes / 26 lettre de l’alphabet /8 digrammes

A la place de la lettre cursive (rugueuse), on utilise les lettres Majuscules, script ou cursive.. ça doit être cohérent dans l’école. (magnétiques par exemple).

On fait une leçon en trois temps (qui a été proposée par Seguin puis développé par Montessori) :

1° On nomme : mmmm, an (comme Antoine), chhh.

2° Est-ce que tu peux me montrer chhh… etc

3° « C’est quoi ça ? », on identifie

Et là on peut rajouter une étape : « ferme les yeux » et puis on dit « qu’est-ce que j’ai retiré ? ». C’est bien de nommer, digramme, voyelle, consonne. On dit au voisin qui observait « enlève un son », puis l’enfant ouvre les yeux et doit se souvenir celui qu’on a ôté.

Quand c’est acquis, ajouter dans le petit carnet de suivi, on peut colorier la rond pour se voir avancer.

La régularité et la fréquence sont importantes pour l’apprentissage de la reconnaissance graphèmes/phonèmes.

Pour les enfants c’est plus facile des sons « coulants » : ssss, mmmm, chhhh, lllll… mieux que le b, c ou t…

Nous associons naturellement les gestes quand on enseigne les sons, par exemple on met la main à deux centimètre de la bouche pour le « p » pour montrer que l’on souffle un peu.

Les Gestes de Borel-Maisonny : ils aident les enfants à trois niveaux

– Permettre une meilleure coordination phonème-graphème

– Ça aide au niveau articulatoire

– Permet aux enfants qui ont une difficulté de discrimination auditive d’avoir un soutien. Notamment pour les enfants dont le français n’est pas la langue d’origine

Certains gestes donnent la résonnance (l)

D’autres montrent plutôt le graphisme (i)

D’autres plutôt pour un mot référent (j comme joue, n comme nez)

C’est un outil dans notre boite à outils, il ne faut pas l’employer systématiquement mais ça peut vraiment aider.

3. Coder

 Matériel suivant : Décoder

Le petit plateau des secrets : avec du papier collant (quand on pense que c’est utile), des ciseaux, des crayons (un crayon ordinaire pour écrire et un autre d’une autre couleur pour les sons muets pex ou pour les digrammes), des petits morceaux de papier et une agrafeuse (pour agrafer tous les papiers qu’il a su lire et qu’il peut reprendre à la maison).

Ce plateau est pour nous, il ne doit pas être dans une étagère.

Avec cet enfant qui commence à fusionner des syllabes ou qui compose des mots ou qui ne le fait pas si bien, mais on sent qu’il en est peut-être là, on teste et on dit « ok vient je vais t’écrire un petit secret ».

Du coup on écrit par exemple « mi », s’il commence à arriver on lui dit : « attend je vais écrire un vrai mot » (par exemple : mur).

Autre exemple : « mare », on met le « e » et on le souligne en disant tu vois elle est là cette lettre, mais on ne la dit pas. Ou on peut aussi ne pas la mettre au début : « mar ».

Tant que les enfants n’ont pas automatisé, on ne va pas les inviter à lire dans une autre écriture, on ne va pas tout mélanger.

On écrit pas mal de petits mots phonétiques avec le plateau des secrets. « Loup » le p est là mais on ne le dit pas (contrôle inhibiteur).

Lorsque l’on passe beaucoup de temps avec les enfants, on peut proposer des feuilles avec des mots que l’enfant va lire, découper et aller coller dans la classe. Ensuite on peut passer aux actions que l’enfant lit puis réalise.

Autre matériel intéressant à cette étape : Les pochettes :

Les pochettes de sons ,ils lisent le ticket et puis ils associent avec l’image.

4.Automatiser

Une fois que l’automatisation est suffisamment présente (il sait lire « touche ton genou »), alors on peut passer à une autre graphie, probablement le script, parce qu’il risque de s’orienter vers les livres de toute façon.

Ensuite les enfants commencent à lire les albums, souvent ils le font ensemble. Même quand l’enfant est en train d’ânnoner, il découvre le script minuscule, on peut leur donner quelques infos sur le fait que les traits d’union représentent le changement de personnage, pex. On leur disait qu’ils allaient pouvoir lire le lendemain devant les autres enfants, même s’ils ânnonaient, tout le monde écoutait et eux étaient fiers. Finalement la motivation était à son comble, puisqu’ils rentraient à la maison avec les livres pour s’entrainer et pouvoir le lendemain lire devant tout le monde.

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